Comment vivre ce Carême 2024 ? Commencé depuis le 14 février pour la fête de la Saint-Valentin, ce temps de pénitence est un temps de conversion pour chacun de nous, amoureux de Dieu.
Et le modèle de cet amour chaste nous est offert chaque année près de la mi-Carême. Au milieu des aspérités de ce temps de prière, de jeûne et d’aumône, le bon père saint Joseph nous
donne une relaxe que l’on apprécie d’autant plus qu’on décide de vivre ce temps intensément. Comme un coach à la mi-temps, saint Joseph peut-il nous aider à mieux vivre le Carême ?
Saint Joseph nous apprend à aimer Dieu avec chasteté. C’est l’amoureux de la Sainte Vierge, le père aimant qui adopte Jésus, celui qui offre tous les petits sacrifices de son quotidien
de menuisier pour sa petite et pourtant sainte famille. À la fois exemple et père des pauvres (cf. Léon XIII, encyclique Quamquam pluries), il aime l’Église entière comme un patron universel (cf. pape François, lettre apostolique Patris
cordae). Saint Joseph est tout cela, et plus encore dans sa litanie grâce à la mission qu’il a reçue. Et si nous voulons bien vivre ce Carême, il faut donc le vivre comme une mission, notre mission.
Un de ses titres me touche davantage, celui de père des missionnaires. Comment cet homme du silence devient-il le père de tous les missionnaires qui proclament l’Évangile par toute la terre ? Parce qu’il s’occupe comme
un père du premier missionnaire, de Jésus de Nazareth, Fils de Dieu envoyé en mission par le Père avec l’Esprit Saint pour nous sauver. Il devient aussi lui-même missionnaire, parce que c’est lui le premier à porter
Jésus au-delà des frontières d’Israël lors de la fuite en Égypte. Comment est-ce que l’on s’occupe des missions et comment est-ce que l’on devient missionnaire ? Saint Joseph, qui dort sur le bureau de notre Saint-Père,
doit nous réveiller afin que se réalise son rêve d’une Église entièrement missionnaire. À nous de répondre amoureusement à cet appel.
Père Will Conquer, missionnaire au Cambodge